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Quatre prostitués ont porté plainte jeudi à l'encontre de la police de Bruxelles Capitale-Ixelles du chef d'extorsion et de coalition de fonctionnaires, pour des faits qui se sont déroulés dans le cadre d'opérations de police visant à réprimer le racolage sur la voie publique menées dans le quartier Alhambra.
Les plaignants déclarent en effet avoir été contraints de remettre 100 euros à des agents moyennant la suspension des peines de police encourues. Les faits dont font état les quatre plaignants remontent à novembre 2017 et à février dernier. Tous se sont produits dans le quartier Alhambra, frappé par un règlement interdisant le racolage sur la voie publique adopté en mai dernier par le conseil communal de Bruxelles. Ce règlement ne prévoit plus de sanctions administratives communales mais des peines de police pour les contrevenants. Il vise également les clients, notamment ceux qui perturbent la circulation du quartier en roulant lentement ou pour s'adresser à des prostituées.
"Les quatre plaignants qui n'étaient pas en train de racoler au moment de leur interpellation, ont fait l'objet d'un chantage consistant à remettre 100 euros aux policiers afin que ces derniers abandonnent les poursuites. La prolongation de leur détention a également été utilisée comme moyen de pression afin qu'ils leur remettent la somme exigée", indique Sonia Verstappen, vice-président du collectif Utsopi, qui défend les droits des travailleuses et travailleurs du sexe.
"Dans leurs cas comme dans ceux de prostituées qui ont relaté les mêmes incidents, aucun fait infractionnel n'est constaté dans les procès-verbaux. Ces personnes ont été arrêtées alors qu'elles sortaient des chez elles ou d'un hôtel de passe, et leur arrestations ne reposent donc sur aucune base juridique", conclut-elle.
Utsopi, la Ligue des Droits de l'Homme, l'asbl Espace P. qui accompagne les travailleurs du sexe et Alias, une association s'adressant spécifiquement aux hommes prostitués à Bruxelles, se sont associés à la plainte.
Belga
Les plaignants déclarent en effet avoir été contraints de remettre 100 euros à des agents moyennant la suspension des peines de police encourues. Les faits dont font état les quatre plaignants remontent à novembre 2017 et à février dernier. Tous se sont produits dans le quartier Alhambra, frappé par un règlement interdisant le racolage sur la voie publique adopté en mai dernier par le conseil communal de Bruxelles. Ce règlement ne prévoit plus de sanctions administratives communales mais des peines de police pour les contrevenants. Il vise également les clients, notamment ceux qui perturbent la circulation du quartier en roulant lentement ou pour s'adresser à des prostituées.
"Les quatre plaignants qui n'étaient pas en train de racoler au moment de leur interpellation, ont fait l'objet d'un chantage consistant à remettre 100 euros aux policiers afin que ces derniers abandonnent les poursuites. La prolongation de leur détention a également été utilisée comme moyen de pression afin qu'ils leur remettent la somme exigée", indique Sonia Verstappen, vice-président du collectif Utsopi, qui défend les droits des travailleuses et travailleurs du sexe.
"Dans leurs cas comme dans ceux de prostituées qui ont relaté les mêmes incidents, aucun fait infractionnel n'est constaté dans les procès-verbaux. Ces personnes ont été arrêtées alors qu'elles sortaient des chez elles ou d'un hôtel de passe, et leur arrestations ne reposent donc sur aucune base juridique", conclut-elle.
Utsopi, la Ligue des Droits de l'Homme, l'asbl Espace P. qui accompagne les travailleurs du sexe et Alias, une association s'adressant spécifiquement aux hommes prostitués à Bruxelles, se sont associés à la plainte.
Belga