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Le nouveau règlement contre la prostitution de rue dans le quartier Alhambra entrera en vigueur ce mardi, a indiqué, lundi, une porte-parole du bourgmestre de Bruxelles Philippe Close (PS).
Deux précédents règlements de police avaient été annulés par le Conseil d’Etat. Ce dernier refuse que des sanctions administratives communales (SAC) soient émises en matière de prostitution, domaine réservé aux peines de police.
La Ville estimait alors que le peu de poursuites au niveau du parquet justifiait des mesures avec des conséquences plus directes. Le nouveau règlement respecte cependant la décision du Conseil d’Etat. Il interdit le racolage.
Cela concerne autant les prostituées qui proposeraient visiblement leurs services en rue que les conducteurs qui provoqueraient des ralentissements de la circulation. Les policiers ont été sommés de s’emparer de cette problématique.
Le 23 janvier dernier, la Ville a cependant cité l’Etat belge, représenté par les ministres de la Justice et de l’Intérieur, devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Il est question de faire valoir l’incohérence d’autoriser des sanctions communales à Anvers et de les interdire à Bruxelles.
Pas de Villa Tinto
Par ailleurs, selon les chiffres publiés par "La DH", treize proxénètes actifs sur le territoire de la zone Bruxelles-Ixelles ont été arrêtés depuis le début de l’année. A l’heure actuelle, 31 dossiers de proxénétisme sont ouverts.
Selon sa porte-parole, Philippe Close a enterré le projet d’une Villa Tinto (quartier réservé à la prostitution et contrôlé sur les plans sécuritaire et sanitaire, comme il en existe à Anvers) à Bruxelles, considérant la prostitution comme un commerce de femmes alimenté par une précarité économique. "On travaille en concertation avec le comité de riverains Alhambra, qui souhaite un environnement sain et viable pour les familles", ajoute la porte-parole.
Belga
Deux précédents règlements de police avaient été annulés par le Conseil d’Etat. Ce dernier refuse que des sanctions administratives communales (SAC) soient émises en matière de prostitution, domaine réservé aux peines de police.
La Ville estimait alors que le peu de poursuites au niveau du parquet justifiait des mesures avec des conséquences plus directes. Le nouveau règlement respecte cependant la décision du Conseil d’Etat. Il interdit le racolage.
Cela concerne autant les prostituées qui proposeraient visiblement leurs services en rue que les conducteurs qui provoqueraient des ralentissements de la circulation. Les policiers ont été sommés de s’emparer de cette problématique.
Le 23 janvier dernier, la Ville a cependant cité l’Etat belge, représenté par les ministres de la Justice et de l’Intérieur, devant le tribunal de première instance de Bruxelles. Il est question de faire valoir l’incohérence d’autoriser des sanctions communales à Anvers et de les interdire à Bruxelles.
Pas de Villa Tinto
Par ailleurs, selon les chiffres publiés par "La DH", treize proxénètes actifs sur le territoire de la zone Bruxelles-Ixelles ont été arrêtés depuis le début de l’année. A l’heure actuelle, 31 dossiers de proxénétisme sont ouverts.
Selon sa porte-parole, Philippe Close a enterré le projet d’une Villa Tinto (quartier réservé à la prostitution et contrôlé sur les plans sécuritaire et sanitaire, comme il en existe à Anvers) à Bruxelles, considérant la prostitution comme un commerce de femmes alimenté par une précarité économique. "On travaille en concertation avec le comité de riverains Alhambra, qui souhaite un environnement sain et viable pour les familles", ajoute la porte-parole.
Belga